Avant d’explorer les stratégies concrètes, il est essentiel de comprendre comment le marché de la musique a évolué au cours des dernières décennies. Pour eux, la distribution passait majoritairement par des canaux physiques comme les disquaires. Cette époque dorée, soutenue par des formats comme le vinyle puis le CD, a vu son apogée dans les années 90.
Mais avec l’arrivée du numérique, tout a changé. Aujourd’hui, le streaming domine clairement le marché. En 2022, selon le rapport Global Music Report de l’IFPI, le streaming représente 67% des revenus mondiaux de la musique enregistrée. Parallèlement, les ventes physiques continuent de décroître (excepté le timide retour du vinyle), et les téléchargements numériques sont sur le déclin depuis les années 2010.
Pour un label indépendant, cela signifie une chose essentielle : la distribution digitale n’est pas une option, mais une nécessité absolue. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il faut négliger complètement le physique ou d’autres canaux originaux. La clé réside dans une stratégie hybride, adaptée à l’identité du label et à son public cible.