Un pilier fondamental d’un label, c’est sa sonorité identifiable. Les grandes maisons de disques mainstream cherchent souvent le prochain hit formaté. À l’inverse, les labels indépendants privilégient des créations originales qui défient souvent les codes du marché. Cette singularité sonore devient alors leur signature.
Les labels investissent aussi énormément dans le choix des producteurs ou des studios partenaires. Pour illustrer, à Los Angeles, le label Brainfeeder (fondé par Flying Lotus) a insufflé une identité sonore expérimentale et ésotérique grâce à des producteurs comme Thundercat ou Kamasi Washington.
La production musicale comme terrain de cohérence
- Travailler avec des producteurs maison : Certains labels préfèrent confier tous leurs projets à une équipe créative unique, garantissant un « fil rouge ». Domino Records, par exemple, a une relation de longue date avec certains studios et techniciens qui imprègnent ses sorties d’une cohérence sonore.
- Sur-mesure pour chaque artiste : D’autres optent pour des approches différenciées selon les albums afin de permettre aux artistes de se réinventer, sans pour autant perdre l’âme du label.
L’identité sonore d’un label ne repose pas seulement sur les chansons produites, mais aussi sur d’autres aspects créatifs : la diffusion, les formats (vinyles, cassettes, éditions spéciales) et même une politique de remixes bien réfléchie.